Au commencement

Notre vie apparait comme le maillon d'une chaine d'être vivants qui se succèdent depuis plusieurs milliards d'années. Les archébacteries premiers vivants se nourrissant toutes de la chaleur de la terre. Sauf une appelée la cyanobacterie ou algue bleu verte (avec toutes ses ramifications) est à l'origine de la formation de la végétation. Elle seule est capable de se tourner vers la lumière du soleil pour en capter la chaleur. Lorsque le carbone quitte l'atmosphère par leur action, une autre vie peut naître. Le cycle de l'eau.

Le moteur de la vie c'est le lien (à developper plutard): tout est lié, rien ne se suffit en soi. Tout est partage. Ainsi les coraux naissent d'un mariage: des algues et des coquillages. Les 70% de l'oxygène indispensable à nos poumons proviennent des algues qui tapissent la surface des océans.

La terre ne calcule le temps qu'en milliards d'années. Il en a fallu 4 milliards d'années pour créer l'arbre. Dans la chaine des espèces, l'arbre est un aboutissement en soit, une structure vivante et parfaite. La symbiose, l'harmonie dans le monde du vivant. Tout est équilibre et c'est à ce moment là que nous, hommes (homo sapiens) apparaissons.

Dans l'aventure de la terre chaque espèce a sa place et son utilité, tout s'équilibre.

Apparition d'homo sapiens (l'homme qui pense)

Dans cet équilibre apparait homo sapiens il y a 200000 à 300000 ans selon les dernières découvertes.

Après 180000 ans d'errance, aucours desquelles l'homme developpe des outils, des moyens et des stratégies pour extraire sa nourriture et assurer son auto défense dans le but essentiel de survivre et perpétuer son espèce, sa race. Il va se fixer et mettre à profit le climat de plus en plus clément. Mais en faisant le choix de s'installer dans les contrées les plus propices (en bordure de cours d'eau, zones ou la terre est fertile).

Dans l'aventure de la terre chaque espèce a sa place et son utilité, tout s'équilibre.

Dégats/gaspillages causés par l'homme

Homo sapiens va conquerir et prendre possession de territoires entiers comme aucune autre espèce ne l'a fait avant . Nous profitons de l'heritage de 4 milliards d'années que nous offre la terre. Nous allons deformer et mal employer ce bien commun au point de le mettre en péril. Ce fabuleux héritage, cet équilibre est entrain de se rompre faute de la gourmandise, l'avidité, l'insatiabilité et surtout l'absence de métacognition (système d'évaluation systématique de notre modus opérandi).

Tout commence avec l'agriculture il y a moins de 10000 ans, en developpant nos cultures et nos moyens, nous avons pu créer le surplus pour developper notre civilisation , créer nos villes. La moitié de l'humanité cultive la terre et les 3/4 le fond encore à la main.

L'homme va faire le bond le plus impressionnant, celui de remplacer la force du bras par l'énergie emprisonnée au fil de 100 millions d'années par les végétaux (le pétrole, charbon, gaz ou les hydrocarbures).

Désormais avec le pétrole l'homme peut s'affranchir du travail de la terre et du temps . Avec le pétrole, en 50 ans nous avons modifié la terre plus que tous les hommes qui nous ont précédé. 

Avec le pétrole en 50 ans , nous avons connu un confort plus que personne ne l'a jamais connu au monde.

Pendant les 60 dernieres années, la population du globe a triplé et plus de 2 millards d'hommes rejoignent les villes.

De très grandes villes comme Shinzen, shanghai, Los Angeles etc....

Aujourd'hui sur 7 milliards d'humains plus de la moitié vivent dans les villes .

Dans le monde 3% de paysans possèdent des tracteurs et leurs production innonde le monde,1 litre de pétrole produit autant que 100 paires de bras.

Cette agriculture intensive prélève 70% de tout l'eau consommée par l'humanité.  

La culture intensive sur de grandes surfaces et en monoculture, avec les produits chimiques, les angrais qui detruisent la biodiversité d'équilibre.

Exemples les serres du DÉSERT d'ALMERIA.

Le developpement des villes exige beaucoup de viandes. Donc des céréales qui sont produites sur de grandes surfaces de forêts rasées  pour ensuite être transportées sur de longues distances en vue de nourrir  de plus en plus de bétail ou transformée  en agro carburant. Voici comment l'on transforme des forêts en viande. Consommation d'eau estimée:

• 100 litres d'eau pour 1 kg de pomme de terre.
• 4000  litres d'eau pour 1 kg de riz.
• 13000 litres d'eau pour 1kg de boeuf.

La production industrielle mondialisée est transportée sur de longues distances entre les pays qui les produisent et ceux qui les consomment par des porte-conteneurs, méthaniers etc...

La quasi totalité de ce transport se fait par voie maritime; estimé à 80%.

Depuis 1950 les échanges internationaux ont été multipliés par 20. 

500 millions de conteneurs sont transportés chaque année.

Le surplus produit avec le developpement de l'agriculture est investi pour developper nos villes, de grands centres urbains comme:

• shinzen avec ses centaines de gratte-ciel et ses milliers d'habitants était un village de pêcheurs il y a à peine 40 ans.
•  À Shanghai 3000 gratte-ciels érigés en 20 ans.
• Los Angeles s'éttire sur plus de 100 km. Le nombre de voitures est quasi égale au nombre d'habitants (symbole dorenavant du bien être et du confort). Son utilisation abusive de l'énergie pour l'éclairage des rues et des buildings. L'automobile redefinit les habitats avec une standardisation folle des cités allant des villes américaines  jusqu'à Pékin en chine.

80% des richesses souterraines du globe sont consommées par 20% de la population du globe.

• Dubaï est une sorte d'aboutissement du modèle humain. Dubaî est le phare du monde d'aujourd'hui car n'a pas de champ et donc importe sa nourriture. Elle n'a pas de panneaux solaire mais a du soleil à profusion. Elle n'a pas d'eau douce et donc dessaline l'eau de mer avec l'argent du pétrole .

Avant la fin du siècle cette exploitation accélérée de l'or noir et des autres richesses souterraines les  épuisera à ce rythme là.

Le rythme de la pêche abusive  industrielle est entrain de briser le cycle de vie dont nous avons hérité.

L'utilisation abusive des nappes souterraines est catastrophique car pas de renouvellement ou presque . Ce qui se voit sur les images (rond claires des zones abondonnéees en inde).

Le jourdain en israel reste juste un petit filet d'eau. Privé de jourdain, le niveau de la mer morte baisse d'un mètre chaque année.

Les zones humides comme les marais couvrent seulement 6% de la surface de la planète, et nous en avons fait des endroits d'habitation, d'élevage ou même d'agriculture privant ainsi les marais de leur fonction d'éponge et de régulateur du flux des cours d'eau. Au siècle dernier nous avons asséché la moitié des marais du globe.

Les forêts abritent la biodiversité et emprisonnent le carbone. Elles en conservent plus que toute l'atmosphère de la terre reunie.

Elles sont l'une des pierres angulaires de l'équilibre climatique dont nous dépendons tous. Les arbres de la forêt abritent les 3/4 de la  biodiversité de la planête.

En à peine 40 ans la plus grande forêt du monde (l'amazonie) a perdu 1/5 de sa surface et fait place à des champs de soja pour le betail et volailles d'Europe et d'Asie.

L'ile de BORNÉO est encours de dévastation par la monoculture sur des surfaces à perte de vue ( comme le soja, le palmier à huile et les écaluctus).

Dans le monde, la moitié des pauvres de la planête vit dans des pays riches (ex des pays africains comme le nigéria, où la richesse est présente mais le peuple n'a pas accès, le congo). À l'opposé, la moitié des richesses du monde est detenue par 2% des plus riches).

La rareté des ressources nous pousse à aller encore plus loin dans des zones jamais explorées pour vider toutes les poches de la terre (à l'exemple des sables bitumineux du canada, générant de gros coûts d'exploitation en raison des difficultés techniques pour son extraction.

Recommandations appliquées à l'amélioration continue

En se basant sur les gaspillages générés par notre modèle de developpement, il est opportun de poser les actions appropriées à tous les niveaux.

Le lien que nous établissons ici pour motiver la prise en compte en amélioration continue des gaspillages qui pourraient adresser directement ou indirectement ceux qui mettent aujourd'hui en péril la planète.

Parmi les outils de catégorisation des inputs pour passer en revue de façon totale les requis en vue de repertorier les gaspillages incontournables en amélioration continue et excellence opérationnelles , nous mettrons en avant les 6M  (Matière/Main- d'oeuvre/Méthode/Machine/Milieu/Managementou Mesure). Aussi possible d'aller avec un SIPOC. Tous appliqués au champ ou scope considéré.

1. Matière

   1. Assurer que la matière destinée à la découpe et à la mise en forme, à la transformation soit dimensionnée au juste nécéssaire, LEAN pour ne pas occasionner de chuttes de matière, ou les minimiser autant que possible.
   2. Manufacturer juste au premier coup pour éviter les erreurs et partant des corrections (mauvaise utilisation du temps.
   3. Valider que la chaine de production du fournisseur de la matière première est lean et vertueuse (applique de bonnes pratiques de durabilité environnementale), demontrant que des KPIs existent pour la surveillance du type d'énergie utilisée, de la gestion des rejets environnementaux.
   4. Le management de la mise à disponibilité de la matière au poste doit obeir strictement au respect scrupuleux des temps plannifiés pour la réalisation optimale des opérations dans le temps et la qualité.
   5. Tout environnement de travail employant des produits potentiellements dangereux doit soit les proscrire ou recpecter une isolation étanche de l'environnement où beignent les travailleurs.

2. Main d'oeuvre

   1. Détecter et valider la passion des opérateurs pour le travail spécifique qui leur est affecté.
   2. Mettre en place des mécanismes pour motiver ou créer cette passion si possible.
   3. Un indicateur journalier pour vérifier le bien-être et le niveau de bonheur des l'employés.
   4. La compétence des opérateurs en plus des connaissances techniques de l'opération doit inclure une formation à la sécurité au poste,  au lean opérating et des notions de durabilité environnementale. Pour ainsi faciliter les séparations de rejets vs recyclables.
   5. Formation essentielle à l'autonomisation d'une equipe et collaboration avec les équipes en support.  
   6. Inculquer des notions  pour faciliter l'implication (nemawashi) des équipes de plancher en  haussant la barrière d'entrée de la résistance au changement et baisser celle de l'implication aux activités d'amélioration et de résolution de problème.

3. Méthode

   1. Existence d'un plan de standardisation et de formalisation de toutes les opérations et processus en vigueur depuis la demande client jusqu'à la livraison.
   2. La méthode pense et décrit clairement la demarche à suivre pour l'exécution de l'opération/processus.
   3. Cette documentation doit être caractérisée par:
      • l'unanimité et la responsabilité de toute l'équipe autour du contenu.
      • sa facilité à être assimilé par les opérateurs au poste ou parties prenantes du processus concerné.
      • Son update constant avec le meilleur mode opératoire  employé effectivement pendant le déroulement des opérations ou  du processus.
   4.  Partager et communiquer sur les différents temps d'opération, kpi en liaison et toutes les activités d'amélioration touchant au flux, lissage (heijunka), sequencement taches, validations de postes etc...
   5. Dessin technique à fournir détaillant toutes les informations nécéssaires pour réaliser les opérations en qualité et en quantité (exigences techniques, outillages, contraintes technologiques, autres matériels).
   6. Mettre à disposition des documents d'instructions au travail englobant la totalité des taches au poste.

4. Machine

   1. Existence d'un standard de travail au poste décrivant comment employer de façon sécuritaire la machine (Marche/arrêt sécuritaire, points de coincements, analyse de risque, inspections, entretien etc...). Evite les erreurs dans les opérations et les accidents.
   2. Présence d'une checklist TPM pour entretien de premier niveau et communiquer avec les équipes en support.
   3. Deploiement de l'outil TPM avec le suivi de son indicateur OEE pour limiter ou éliminer les 6 gaspillages occasionnés sur les machines traditionnellement, à savoir:
      • Pertes dues aux pannes
      • Pertes dues aux ajustements et réglages 
      • Non occupations et arrêts mineurs
      • Erreurs et retouches
      • Ralentissement de vitesse
      • Démarrage et perte en productivité
   4. Déploiement de SMED Pour limiter les pertes de temps durant les changeovers.
   5. Traçabilité du suivi pour maximiser le rendement de la machine en tenant compte de son obsolescence et donc anticiper son remplacement vers un process plus vert en énergie et plus performant.
   6. Système et processus de retention rigoureuse des produits chimiques, liquides et huiles de machinage, huile de puissance des machines, huile de dépannages (entretien).

5. Milieu

   Le cadre de travail est la fondation sur laquelle tout le reste du travail se batit. S'il est clair et bien structuré, cela prédispose la réalisation de travail dans de bonnes conditions. Ce qui requiert:
   1. Conditions de confort (environnement sain)  entretenu et participant au bonheur de l'opérateur ou de l' intervenant ou de l'employé.
   2. Une mise en place d'un management visuel pour promouvoir de révéler les problèmes.
   3. Dispositon logique du matériel au poste en rapport avec le mode de travail en vigueur et une nette visibilité pour:
      • éviter les accidents au poste.
      • faciliter l'accès au matériel et donc gain de temps.
      • compréhension facile du fonctionnement au poste (avantage à la formation de nouveaux).
   4. Minimiser les encours
      • Evite d'accroitre un défaut en le reproduisant sur d'autres pièces.
   5. Minimiser les stocks immobilisés au postes.
      • Eviter le mélange de bonnes avec les mauvaises pièces.
      • Reduit les temps de passage des produits et donc rend agile et plus réactif.

6. Management

   1. Bien-être et bonheur des intervenants et parties prenantes.
   2. Mise en place d'un tableau de bord clair incluant des indicateurs de suivi de l'impact environnemental de l'entreprise en plus des indicateurs traditionnels.
   3. Encourager la créativité pour établir des indicateurs représentatifs dans tous les métiers pour impacter l'empreinte carbone à la baisse:
      • La consommation d'énergie.
      • Le type d'energie (totalement vert en priorisant les énergies renouvelables ).
      • Innover en transition par le foisonnement des énergies.
   4. Encourager une gouvernance efficace à courtes fréquence pour rendre les équipes plus réactives.
   5. À haut niveau, avoir une équipe de R&D qui fait une veille pour évaluer l'impacte écologique et anticiper en permanence des solutions d'innovation.
   6. À haut niveau, encourager l'écoconscience sur toute la chaine de valeur et l'impacte sur le cycle écologique pour la santé de la terre et non se limiter à une mesure isolée comme le taux d'émission de CO2, la consommation d'électricité ni permettre des fuites de produits dangereux dans l'usine qui pourrait contaminer les nappes souterraines environnantes etc.....                                                                                                                                                                                                                             !!!!IMPORTANT À SE RAPPELER, TOUT EST PARTAGE ET TOUT EST LIÉ !!!!

Recommandations de consommation

En bout de ligne, depuis qu'homo sapiens a intégré le cycle de vie sur la planête, que la cassure a commencé à se créer, notre devoir est de poser toutes les actions à tous les niveaux, à n'importe quelle echelle pour démontrer notre participation et notre implication.

C'est pourquoi nous pronons qu'il faille absolument challenger nos besoins à la lumiere de l'impact sur la santé de la planête par rapport aux moyens de satisfaction ou de reponse à ce besoin.

Il est aujourd'hui irresponsable de se lancer sur la satisfaction d'un besoin traditionnel sans en challenger son impact écologique (tout achats d'appareils, de mobilier, de vêtement, et même d'aliments etc...).

• Dans un premier temps, se demander si le besoin repond à une stricte nécéssité? le pourquoi.
• Secondo, la quantité, la qualité et la durée de vie (le temps qu'on souhaite passer avec le produit).
• Tertio, est ce que la chaine de fabrication du produit se fait suivant un modus operandi ecoresponsable, sans abus en utilisation d'énergie ni surtout de nature fossile.
• Prioriser la reutilisation des produits avant ceux récyclés ou partiellement recyclés. 
• Prioriser la fabrication artisanale avec le moins d'empreinte carbone possible.

dernier update: 17 janv 2025

Par Thomas B.KONAN  CEO & FONDATEUR de SIGMopex

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